Site Perso: Johan VERSTRAETE
Enseignant - Formateur
Site Perso: Johan VERSTRAETE
Enseignant - Formateur

Accompagnement personnalisé - "Coaching-Tutorat"

Selon Carl R. Rogers h, aucune évaluation faite par autrui ne saurait nous servir de guide car l’expérience est l’autorité suprême. Il est par conséquent important de trouver de l’ordre dans son expérience. Souvenons-nous toujours, pour y parvenir, que ce qu’il y a de plus personnel et aussi ce qu’il y a de plus général. Par ailleurs, tous les hommes ont fondamentalement une orientation positive, ceux sont les épreuves qui entraînent des motifs de craintes et des réactions de défenses négatives.

Conseils :

Cette partie s’adresse principalement aux enseignants mais elle intéressera également les parents qui supervisent le travail à la maison.

Du Sentiment d’Efficacité Personnelle (SEP)

Vous l’aurez compris un sentiment d'auto-efficacité positif est essentiel à la réussite scolaire. Toutefois il prend du temps à se construire et surtout il est constamment remis en cause par l’expérience. Il est aussi fragilisé par une croyance irrationnelle et très répandue chez de nombreux élèves convaincus que les habiletés et compétences acquises lors d’une année ne servent plus l’année suivante. Cela explique entre autre la paralysie de certains élèves face à des tâches qui requièrent l’utilisation de notions nouvelles et passées. Je pense qu’il incombe à chaque enseignant d’éclaircir ce point principalement lors du passage du collège au lycée, au début de chaque année et également au commencement d’une prise en charge en cours particuliers.
De plus, face à des difficultés, il est plus facile à quelqu'un de maintenir un sentiment d'efficacité personnelle positif si des individus qu’il considère comme compétents par rapport à la tâche, c’est à dire l’enseignant dans la matière, lui expriment leur confiance dans ses capacités. Par contre pour ceux dont le SEP est à la base négatif, il faut prendre garde aux encouragements, ils doivent être en rapport avec les efforts fournis afin de ne pas susciter de fausses croyances qui pourraient conduire à l'échec et au découragement.

De la difficulté

Il est important d’expliciter la difficulté, afin de la rendre intelligible, et de légitimer le fait de la rencontrer. Trop d’élèves se laissent désarçonner par la difficulté et ne prennent alors plus part à la surmonter. Ils évitent l’affrontement pourtant salutaire et préfèrent l’évitement. Ils protègent ainsi leur image de soi en démissionnant de la tâche concernée afin que leur faible efficacité ne soit attribuée à de faibles capacités. C’est une stratégie, mais elle est très nocive pour un esprit en devenir. C’est donc à nous, adultes et pédagogues, de proposer des stratégies mieux adaptées.
Du fait de l’existence de profils motivationnels différents, l’intensité de l’effort sur une tâche dépend fortement des objectifs que l’élève se fixe. Ainsi s’il associe les objectifs difficiles à un inévitable échec alors il optera probablement pour la résignation. Or, il a été observé une augmentation de la performance lorsque le but de la tâche, même difficile, est explicité. Le but agit alors sur le développement de stratégies. D'un point de vu pédagogique, c’est une tâche essentielle, bien que délicate, de fixer des objectifs modérés.

De l’erreur

Il est aussi primordial de relativiser l’erreur et de mettre en avant son aspect éducatif. Pour ceux qui disposent d'un bon sentiment d'efficacité, les revers et difficultés peuvent être bénéfiques, car ils enseignent que le succès nécessite généralement un effort soutenu. Par ailleurs, l’erreur peut être utile dans un problème car elle permet d’éliminer les stratégies improductives. Ces faits essentiels pourront atteindre également les élèves à qui nous auront permis de retrouver confiance en leurs capacités.

Conclusions

Nous, pédagogues, devons :


Site réalisé par Johan Verstraete; Mis en ligne : Août 2008; Derniéres modifications : Novembre 2008
© Tous droits réservés 2008